Lampe suspendue, argentée, découpée comme de la dentelle, décorée de chaines de billes noires. Flamme artificielle.
Lampe de Madeleine de Repentigny. Maison Armand Caillat, Lyon.
Argent, or, émail, verre. Vers 1903.

Lampe votive

La lampe qui ne s’éteint pas

On m’a raconté que, peu après son entrée au cloître, en 1717, Marie-Jeanne-Madeleine Legardeur de Repentigny avait demandé à Notre-Dame-du-Grand-Pouvoir de lui donner la force de résister aux tentations qui l’amèneraient à abandonner la vocation. Si ses prières étaient exaucées, elle promettait à la Vierge de mettre une lampe qui ne s’éteint pas à l’endroit précis de sa prière. Son frère donna 300 livres pour qu’une lampe y brûle jour et nuit. Par la suite, en 1903, une cousine éloignée de Mlle de Repentigny offrit la lampe actuelle à la communauté. Mais que croyez-vous qui arrive à une flamme qui ne doit jamais s’éteindre? C’est pourquoi, en 1948, le lampion fut remplacé par une ampoule électrique! Depuis 300 ans, notre communauté veille à tenir cette promesse.