Grande cuve. Construction de briques rouges. Dessus, l’ouverture se referme avec un panneau de métal. Le plancher est creusé. Dessous, une petite trappe pour allumer un feu.
Cuve à bouillir . Briques, mortier, cuivre, fonte, laiton. 19e siècle.

Cuve à bouillir

Plus blanc que blanc

Autrefois, pour obtenir des vêtements propres, on les faisait bouillir. Le savon du pays servait à faire partir les taches, mais il n’y avait rien de mieux que l’eau bouillante pour rendre le linge plus blanc que blanc. Ressemblant à une énorme marmite, la cuve était coffrée de briques, préservant ainsi le monastère d’un nouvel incendie. La religieuse puisait de l’eau au puits et l’apportait ici, seau par seau. Elle transportait ensuite du bois et allumait un feu dans le four, sous la cuve, en ouvrant une porte en fonte située sous le niveau du plancher. Le monastère comptait alors une centaine de religieuses et encore plus de pensionnaires. On ne peut qu’imaginer une journée de lavage!