Vidéos

La salle intercommunautaire

Bienvenue dans ce lieu de rassemblement pour les sœurs du monastère. Les religieuses s'y donnent rendez-vous pour des réunions, des fêtes, des prières. Autrefois, elles y faisait les travaux manuels, comme la broderie qui demande beaucoup de lumière. Le décor de la salle n’a pas beaucoup été modifié. Le grand mur en bois avec la niche ressemble à un autel, et rappelle le caractère sacré de la communauté. De plus, toutes les actions faites dans cette salle sont enveloppées des regards attentifs des portraits qui ornent les murs.

Vidéo

* La vidéo que vous verrez est une version allégée issue de la visite virtuelle 3D. La qualité de l’image est donc compressée pour correspondre au plus grand nombre d’appareils.


Carte - 1e étage
La salle Intercommunautaire mise en valeur sur une carte.

Transcription

0:00 - 0:08

Nous empruntons l’escalier pour monter à l’aile des religieuses.

0:08 - 0:15

Tournons à droite pour nous rendre à la salle intercommunautaire.

0:15 - 0:32

Prenons quelques secondes pour observer la pièce qui sert aussi de lieu de célébrations, de rencontres et de rassemblement pour les religieuses.

0:32 - 1:03

Tournons-nous vers le coin gauche de la pièce, le plus près de nous. Sous cette fenêtre, vous pouvez voir un coffre. On l’appelle «coffre-mort». Il y en a eu à quelques endroits dans le monastère. Ces coffres ont été faits sur mesure afin de servir à la fois de banc et de rangement. Parfaitement adapté à l’espace sous la fenêtre, c’est l’idée idéale pour rentabiliser l’espace.

1:03 - 1:24

Déplaçons-nous légèrement vers la droite. Nous nous trouvons devant le tableau représentant Madeleine de la Peltrie. Veuve et riche héritière, Mme de la Peltrie s’est embarquée vers la Nouvelle-France en 1639. Bienfaitrice des Ursulines, elle a aussi dédié sa vie aux bonnes œuvres.

1:24 - 1:45

Faisons quelques pas vers la droite. Nous observons maintenant le tableau représentant Marie de l’Incarnation. Il a été peint après son décès. C’est le dernier souvenir du visage de notre sainte fondatrice. Ce tableau a été peint par Hugues Pommier, portraitiste connu de l’époque de la Nouvelle-France.

1:45 - 2:37

Effectuons encore un déplacement vers la droite. Entre les deux fenêtres, nous observons le tableau du portrait d’une des fondatrices. Elle est aussi arrivée en 1639, sur le même navire que Marie de l’Incarnation. Sur ce navire, il y avait 3 Ursulines et Mme de la Peltrie. Les quatre avaient pour mission la fondation de ce monastère et l’éducation des jeunes filles. Connaissez-vous le nom des trois premières Ursulines de Nouvelle-France? Marie de l’Incarnation, Cécile de Sainte-Croix et… celle représentée ici : Marie de Saint Joseph de la Troche qu’on appelle Mère St-Joseph.

2:37 - 2:52

Retournons-nous pour nous rendre au fond de la salle. Dans le coin droit le plus éloigné de nous.

2:52 - 3:08

Le premier tableau que nous rencontrons sur le mur de droite est celui de l’abbé Lemoine. Il était aumônier de la communauté dès 1854. En 1888 il collabora à écrire le premier livre d’histoire au sujet des Ursulines de la Nouvelle-France.

3:08 - 3:31

Longeons le mur de droite en nous déplaçant latéralement. Cette fois, entre les deux fenêtres, il n’y a pas de tableau, mais une horloge. À l’époque, seules quelques familles et communautés religieuses en possédaient. On se servait également de sabliers, de cloches et de cadrans solaires pour marquer le temps et respecter les horaires.

3:31 - 4:00

Vers la droite, encore, nous nous rendons devant le prochain portrait. L’homme ici est l’abbé Maguire. Aumônier des Ursulines dès 1832, il a aidé à redresser les finances du monastère après une période difficile. Il réforma les règles du cloître et, après un voyage à l’étranger, s’inspira des meilleures écoles pour ajouter des disciplines comme la musique à l’enseignement des Ursulines.

4:00 - 4:26

Longeons encore le mur vers la droite. Ce tableau est le portrait de Monseigneur Plessis. Très tôt dans sa carrière, Joseph-Octave Plessis a compris l’importance d’une éducation de qualité. Admirateur de la méthode d’instruction anglaise, il encouragea les Ursulines à enseigner de nouvelles matières.

4:26 - 4:51

Effectuons un quart de tour vers la droite. Dans le coin, au fond du mur, nous observons un récipient de fer, et un évier. Puisque l’eau courante n’a pas toujours existé. Il devenait pratique d’avoir de l’eau tout près.

4:51 - 5:15

Reculons légèrement et faisons un quart de tour à droite pour observer une dernière fois la pièce avant de reprendre le chemin vers la sortie.