Bienvenue dans la chapelle intérieure du Monastère des Ursulines de Québec.Nous sortons du tombeau de Marie de l’Incarnation et avançons vers le centre de l’endroit.

Effectuons un quart de tour vers la gauche pour observer l’endroit. À partir du centre, l’ouverture nous donne la vue vers l’autel du Sacré-Cœur de la chapelle extérieure. Les bancs que vous voyez de part et d’autre sont ceux que les religieuses utilisent aujourd’hui.

Avançons

Cette table de bois est l’autel principal.

Pivotons vers la gauche et avançons vers le coin de la chapelle.

Nous nous trouvons devant l’autel de bois sculpté et doré dédié à Saint-Joseph.

Tournons-nous vers la droite et avançons tout droit pour rejoindre l’autre coin de la pièce.

Nous nous plaçons pour faire face à l’autre autel latéral. Cet autel est dédié à la Vierge Marie qu’on invoque ici sous le nom de Notre-Dame de Grand-Pouvoir. Ce qui est plus particulier c’est l’histoire de la lampe de sanctuaire placée juste devant. Tournons-nous et reculons un peu pour l’observer.

Cette lampe est un cadeau. Une religieuse avait prié Notre-Dame-de-Grand-Pouvoir afin de demeurer convaincue dans son choix d’entrer au couvent. Elle avait promis, en échange de ses prières exaucées, une lampe qui ne s’éteindrait jamais. Les Ursulines ont veillé à conserver la flamme allumée dans cette lampe jusqu’à ce qu’elle devienne électrique.

Retournons-nous complètement et avançons pour retourner dans l’allée centrale.

Relevons le regard vers la droite et observons les grilles qui séparent la chapelle privée, où nous sommes, et la chapelle publique. Autrefois, une lourde grille faisait tout le mur et empêchait l’accès à la chapelle extérieure. Les religieuses assistaient à la messe de ce côté, mais le prêtre célébrait la messe de l’autre. Chaque endroit où le privé rencontrait le public était séparé par des grilles. À travers les époques, on a vu des grilles beaucoup plus massives. C’est le seul endroit où celles-ci ont été conservées.

Reculons dans l’allée centrale et relevons le regard vers le tableau circulaire de la crucifixion placé en haut des grilles. Ce tableau est un cadeau et a été peint spécialement pour être placé à cet endroit.

Au plafond, au-dessus de nous, le bas-relief du pélican, une des coupoles de la chapelle. Il y a trois coupoles dans cette partie de la chapelle. Le pélican représente le don de soi. La colombe représente l’Esprit saint et la paix. Finalement l’ancre représente la ténacité dans la foi.

Faisons un tour sur nous-mêmes pour continuer d’observer le plafond et ses coupoles.

Pivotons de quatre-vingt-dix degrés vers la droite pour redescendre le regard vers le tableau s’intitulant : La France apportant la Foi. En fait, sur ce tableau la France est représentée par la reine qui offre une peinture religieuse à un Amérindien. À l’époque, avec les défis du langage, il était courant d’enseigner et d’évangéliser à l’aide de tableaux.

Retournons maintenant vers l’arrière de la chapelle par l’allée centrale. Au-dessus de la chapelle, trône le magnifique orgue Casavant, un cadeau qu’un regroupement d’anciennes élèves a offert aux Ursulines.

Reculons de quelques pas et descendons le regard pour observer les bancs et les stalles. Les stalles sont ces grands fauteuils de bois. Autrefois, les religieuses y prenaient place lors des messes. Au centre, les novices étaient assises sur les bancs de bois. Les pensionnaires étaient assises au jubé.

Avançons dans l’allée de droite.

Observons. Nous nous trouvons dans l’Avant-chœur. Cet espace est réservé aux religieuses. C’est un lieu de passage entre l’aile où elles habitent et la chapelle.

Faisons un demi de tour vers la gauche pour nous situer devant l’autel.

Cet autel est dédié à L’Enfant-Jésus. Sculpté et doré, il prend place dans un lieu important. C’est autrefois ici que les religieuses novices recevaient leur nom de religion. C’est aussi ici qu’elles se mettaient en rang avant d’entrer dans la chapelle.

Relevons un peu le regard pour observer le tableau de la Sainte-Famille. On raconte que lors des batailles de la Conquête, pour soutenir les Français et les protéger, ce tableau avait été hissé au plus haut clocher de la cathédrale. Ce jour-là, les Français avaient remporté la bataille.

Retournons-nous complètement.

Empruntons le petit escalier pour quitter cet endroit