Bout du corridor. Porte en planches de bois peintes brun foncé. Loquet et poigné de fer forgé. Un long crochet de fer est attaché,  du mur à la porte,  pour la garder fermée.
La porte des « Sauvages ». Bois, fer forgé. 17e siècle

Porte avec barrure

La porte des « Sauvages »

Alors que notre ville était encore entourée de forêts, les attaques amérindiennes représentaient une menace sérieuse. Cette porte donnait directement sur la forêt et protégeait notre communauté qui craignait une intrusion, spécialement la nuit. Pour cette raison, deux mesures de sécurité ont été intégrées à cette entrée. D’abord, la porte est faite de deux couches d’épaisses planches. La première couche est placée à l’horizontale et la seconde, est à la verticale, assurant ainsi une grande résistance. Puis regardez la solide barre de fer ancrée directement dans le mur de pierre. Elle peut être bloquée contre la porte pour la barrer, écartant ainsi toute tentative d’entrée. Toujours intacte, cette porte symbolise la vie très mouvementée en Nouvelle-France. Aujourd’hui, cette porte nous conduit à l’école.